DJ Américain : Les 15 à connaître !

Dans un monde en pleine ébullition, un style musical se détache des autres. L’aube du XXI siècle restera dans les annales musicales pour sa scène électro qui repousse sans cesse les limites d’un dancefloor. Et pour ça, on dit merci aux DJ !

Certes, la french-touch est indéniablement un pan géographique de cette histoire. Mais n’oublions pas que parmi les plus grands DJ connus pour le clubbing, la techno underground et les festivals, nous retrouvons de fiers porteurs de la bannière étoilée. De Detroit à Chicago en passant par Vegas, le DJ américain naît et grandit derrière les platines electro swing, disco funk, techno house… pour le grand bien de tous les fans de la piste de danse.

Après nos articles DJ français et Top 100 DJ, on vous offre le meilleur de l'Amérique !

Le DJ américain qui vaut 95 millions de dollars. À divers moments de sa carrière, Aoki a été l'artiste EDM (musique électronique pour danser) parmi les mieux payés d'Amérique du Nord. Mais l’argent ne fait pas le DJ. Un artiste est, au-delà de sa déclaration de revenus, une histoire. Celle de multiples collaborations qui améliorent les sonorités que nos oreilles dévorent.

Steve Aoki est un DJ electro house qui n'hésite pas à porter plusieurs casquettes. Nommé aux Grammys, il est également à la tête de son propre label, Label Dim Mark Records.

Depuis sa collaboration avec Duran Duran, les stars se sont emparées de ses remix et de son talent de producteur pour leurs tracks. Aoki n’est pas pas trop un DJ hip-hop américain, mais a remixé de nombreux artistes et groupes, dont The Jackson 5, Drake, Kanye West, Eminem, Lil Wayne, Mike Posner, Girls Generation, All American Rejects, Refused, The Killers, Bassnectar, Lenny Kravitz, Bloc Party, Snoop Dogg, Robin Thicke, SPA, Kid Cudi, Fërnando Oviedo, Chester French, BTS et Peaches.

Vous le connaissez pour son Grammy et son Label Dim Mark Records, mais il a aussi un penchant pour le jet de pâtisserie ! En effet, Steve Aoki lance du gâteau au visage des fans lors de ses DJ sets… Pour ce drôle d’artiste engagé, c’est un «outil d'expression». Alors, comment se prendre une tranche dans le visage ? «La façon dont je choisis qui se la prend est généralement celle ou celui qui me montre le plus d'énergie et qui crie pour cela.»

Alors que les origines du dubstep appartiennent certainement à nous, européens, le mix mortel de Bassnectar créé beat avec la rythmique effrénée de la batterie et de basses, est une subtilité qui n'appartient qu'à lui. Il a établi un mouvement complet autour de sa musique électronique et reste un artiste qui propose certaines des performances live les plus complètes de l'univers, pour ses auditeurs américains. Et si vous n’êtes pas devant sa scène électronique pour écouter son dernier album, sa coupe de cheveux vaut le détour !

Cajmere ou Green Velvet sont des Dr Jekyll et M. Hyde de la musique techno. À l’aube de sa carrière, Curtis Jones rentre timidement dans l’Acid techno avec son track Percolator en 1992, qui devient un classique du genre. Cajmere parade un Mohawk vert fluo et devient Green Velvet. Avec ce style à la Bowie, il crache suffisamment de techno pour faire danser les gens jusqu’au bout de la nuit avec une musique de club qui vous met en transe.

Hahahahahaha ! Je vous ai bien eu hein ? Bon je n’aime pas avoir mauvaise langue donc je vais donner la parole à un magazine People : “Paris Hilton, sans doute au contact de son talentueux ami Jean-Roch ou peut-être sur les conseils de son ex-boyfriend DJ Afrojack, s'est mis dans la tête qu'elle pouvait mixer. Sans doute l'un de ses innombrables caprices que la starlette n'a pas su refouler” (Pure People). Donc, si vous n’êtes pas content de la voire ici, allez dire à Wikipédia ou Forbes de changer sa bio.

La house music ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui sans ce qui sort du studio de Derrick Carter. DJ américain electro né à LA, mais élevé à Chicago, Derrick a pris la fondation que le DJ Frankie Knuckles a construite et l'a secouée. Ainsi, il produit des remix et des trax originaux qui rendent hommage aux racines de la musique dance (disco, soul, funk). En tant que sélecteur pour de prestigieux labels, il a su apposer son sceau durablement sur la scène de Chicago.

Née à Chicago, Colette est une bosseuse ! Chanteuse de formation classique, elle distribue des rythmes profonds sur les platines depuis plus de 20 ans. La soprano est membre du collectif de DJ entièrement féminin SuperJane (avec Dayhota, DJ Heather et Lady D). Un fait de guerre qui consolide sa contribution dans l'histoire de la musique dance. Éclectique, comme tout bon DJ, elle a enregistré des albums, animé une émission de radio et lancé son propre label, Candy Talk, sur lequel elle a sorti son troisième album d'inspiration house, dont les sonorités nous confirment qu’elle est une artiste d'électro incontournable.

Le genre musical drum'n'bass, n’est pas le fort des États-Unis. L'une des rares exceptions sonores est Dieselboy ou Damian Higgins pour ses parents. Il s'est fait une place sur la scène nocturne de Philadelphie à la fin des années 90 avec son morceau "Invid" qui lui attire les faveurs du grand public. On peut dire qu’il a ça dans le sang, Dieselboy vient d'une longue lignée artistique. Son père Bertie est à l’origine d’un succès en 1981 avec la chanson pop "Key Largo" et si on remonte sa généalogie un peu plus loin, on trouve le romancier allemand Johann Wolfgang von Goethe, auteur du Roi des Aulnes.

Ils ne passeront pas sur fun radio ou nrj music. Lorsque Sharam et Dubfire ont immigré pour la première fois aux États-Unis, leur ville d’accueil de Washington, DC n'était pas tout à fait un foyer de musique propice aux danses de boîte de nuit. Mais désormais, il ne serait pas surprenant que quelques membres du congrès écoutent de Deep Dish en sortant de la Chambre des représentants. Leurs remixes pop ont fait d’eux des artistes incontournables dans le monde du clubbing. Nominés aux Grammy Awards avec leur album George Is On sorti en 2005, il résiste à l'épreuve du temps en devenant des classiques. Un divorce à l'amiable permet au duo de prendre de la distance avec les feux des projecteurs et de se concentrer un peu sur leur carrière respective. Ils sont désormais de retour et enchaînent les tournées, pour le grand plaisir des Américains et ceux qui ont la chance de pouvoir s’y rendre.

S’il existe un lieu saint, une maison pour les pèlerins de la musique dance, c’est à Detroit dans le Michigan. Derrick May, Robert Hood, Carl Craig... Peu de villes se sont révélées être un aussi bon filon de légendes américaines de la musique electro. Dans cette cour de récré pleine de garçons, Magda est devenue une impératrice. Une touche unique sur la table de mixage lui a permis de se créer un univers aussi complexe que fantastique qui combine techno émotive et lignes de basse assourdissante. Des sets qui lui ont ouvert les portes de la scène techno de Berlin où elle réside actuellement. Mais les Américains et leur patriotisme ne nous laisseront pas oublier ses origines. Une femme DJ qui ouvre la voie à de futures consoeurs !

Un ombre plane sur Josh Davis, alias sur le DJ hip hop american DJ Shadow. Originaire des baies ensoleillées de Californie, il vit dans le futur. Ses albums comme _Entroducing … dérangent en bien. Il explore les frontières de la musique électronique pour les élargir. Il nous emmène dans cette odyssée sonore avec des rythmiques complexes du hip-hop. Sa maîtrise de la technologie de mixage et de production font de DJ Shadow un capitaine de navire fiable avec qui il ne serait pas risqué de s’aventurer lors d’un DJ set en dehors du temps et de la réalité.

Faire une liste de DJ américains sans parler de Danny Tenaglia serait un crime dont je ne me rendrai pas coupable aujourd’hui. Originaire de Brooklyn, l’un des quartiers les plus bouillants de New York, il s’est hissé sous les projecteurs de la capitale rave des années 80 : le Paradise Garage. Ce qui lui octroie le respect de ses pairs et successeurs dans le monde entier. Cette machine de guerre pouvait faire des sets interminables sur fond de thumpers tribaux et de techno groove. Le marathonien de Brooklyn et son emblématique "Be Yourself" hypnotisent encore les clubbeurs de trance sur les 5 continents.

Il suffit d'écouter "Higher State of Consciousness" ou "Airplane Electronique", pour comprendre ce qui cause une addiction à Josh Wink. Ses rythmes énergétiques à vous casser le cou ont engendré la popularité de l'acide house ici aux États-Unis. Son label, Ovum, a plus de 20 ans d’existence et veille scrupuleusement à l’avenir de l’acide.

Kaskade n’a plus besoin d'être présenté. Derrière la vie luxueuse d’un DJ connu jusqu’au fin fond des 50 états de sa mère patrie, se cache Ryan Raddon un père de famille obsédé par la deep house et ce qu’on peut en faire en y incorporant des voix mélodramatiques. Longtemps sous le joug d’un label, il a eu une étape très conformiste aujourd’hui derrière lui depuis son regain d'indépendance. Dans un pays qui prône la liberté, celui-ci vole de nouveau de ses propres ailes et diffuse ses créations de musique dance avec la prestance d’un ambassadeur du genre musical.

Moby… Moby bon sang ! Qui n’aime pas Moby ? Ce génie est la raison pour laquelle depuis plus de 15 ans tout le monde consomme de la musique dance. Cet artiste a tout simplement renversé la table de mixage et atteint des sommets inégalables. Je ne souhaite à aucun DJ américain ou autre de passer après Moby dans un festival. C’est l’une des meilleures cerises de ce gâteau savouré par l’industrie. Avec 20 millions d'albums vendus dans le monde, son héritage est désormais semé. De plus, il a rendu le fait d'être chauve et de porter des lunettes ringardes à la mode. Beaucoup ont une dette éternelle envers le DJ.

Il vouait un véritable culte pour les dinosaures et en particulier aux diplodocus. Depuis Diplo a pris de la hauteur et a complété sa réincarnation de géant préhistorique à géant de la musique. Et s’il y avait un comble pour le DJ américain, ce serait de ne pas avoir un son dans sa playlist qui porte le nom de Florida. C’est avec cette première sortie ensoleillée que DJ Diplo fait ses armes. Il enchaîne avec un partenariat avec Sia et un travail de prod pour Beyoncé, Marina & the Diamonds et Katy Perry et un featuring avec Major Lazer entre autres. S’il est devenu un producteur incontournable, il reste ancré dans la culture et les esprits comme un chef du clubbing, capable de sortir des projets plus commerciaux toujours aussi rafraîchissants comme récemment avec MØ…

Dans un classement des meilleurs DJ internationaux, difficile de passer à côté de lui. C’est même généralement lui qui décroche la première place. Ces jours-ci, il ne faut pas longtemps pour qu’un citoyen du monde reconnaisse ses mélodies toujours au rendez-vous d’une soirée électro. Bien qu'il descende tous les soirs d'un vaisseau spatial, Sonny John Moore (son vrai nom) ou Lil 'Skrilly pour les intimes, est né et a grandi en Californie.

Il sait être aussi bien Dance que hardcore. Aujourd'hui, il est véritablement l'oncle Sam de la génération rave avec Bangarang. Le titre et les paroles de la chanson qui reflètent le cri de guerre des Lost Boys dans le film Hook, nous invitent à suivre Peter Pan et rester éternellement jeune en la réécoutant encore et encore...

Le meilleur DJ est peut-être un jeune DJ à deux pas de chez vous ! Éclectique, cette artiste multiplie les genres afro, punk, rap, rnb, techno minimale, reggae, transe, electro house pendant vos soirées les plus mémorables. Ce monsieur-tout-le-monde croisé dans les bars et les discothèques et peut-être le David Guetta ou le Laurent Garnier de demain !

Originaire d’Annecy et après y avoir écumé les plus grands établissements, France, Genève, Bruxelles. Hugo Berness puise ses influences dans la musique DiscoHouse, House & DeepHouse... une musique de bon goût, une musique énergisante qui ne manquera pas de vous plaire !

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