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En savoir plus sur nos cookiesLe rock anglais, plus communément appelé le rock britannique (pour ne pas exclure les pays voisins, qui le compose) désigne une merveilleuse palette de nouveaux styles qui se répandent dans le Royaume-Uni des années 50.
À cette époque, le rock n' roll a fraîchement débarqué des États-Unis et il compte bien rester dans ces îles, pour s’y faire une place aussi indétrônable que la Reine Elizabeth II. Un pari réussi ! Car aujourd’hui encore, le rock anglais est la référence de tous les artistes qui osent entrer dans l'arène musicale. Tous nos musiciens et surtout les groupes de rock s'accordent sur ce point : le rock anglais, c’ « est tout ce que le rock’n’roll a un jour promis d’être ! ».
Pourtant, avant l'arrivée de chaque groupe de rock anglais connu qui compose notre top 20, la discipline reste un plagiat américain légèrement brouillon. Le groupe anglais The Shadows et des chanteurs comme Cliff Richard, Tommy Steele, Billy Fury, Marty Wilde ou Adam Faith dévoilent un style qui s’annonce concurrentiel avec celui des États-Unis, mais en légère carence de… génie !
C’est le mode de vie anarchiste, la multiplication des concerts, le refus des censures de la BBC qui vont alimenter une culture musicale émancipatrice ! Le rock anglais finit par s'éloigner de sa ligne de conduite pour devenir un véritable phénomène mondial ! Et il n’est pas près de prendre une ride ! Tout de suite, consultez notre liste des groupes de rock anglais et découvrez qui en sont les pèlerins !
Un blog qui bat tous les records :
Les Arctic Monkeys sont un symbole de réussite et d'émancipation. C'est le seul groupe indépendant à nicher cinq albums consécutifs en tête des classements musicaux britanniques. Leur cinquième album, AM, est disponible depuis 2013, et nous prouve une fois encore que le rock a de beaux jours devant lui. Une sacrée sucess story, surtout quand on sait qu'ils ont fait leurs débuts sur une page MySpace. Pour les plus jeunes, c'était l'ancêtre de Facebook.
Le premier album des Arctic Monkeys, Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not sorti en 2006 est le détenteur d'un sacré record. Dès sa sortie, il est devenu le premier album qui s’est vendu le plus rapidement au Royaume-Uni. Il vous faut des chiffres ? 363 735 exemplaires exactement se sont écoulés en moins d'une semaine, dont 113 000 le premier jour. À titre de comparaison, il a surpassé le premier album d'Oasis, Definitely Maybe sorti en 1994.
Barack Obama et Beyonce :
Barack Obama est un grand fan ! L'ancien président aurait confié qu'il écoutait régulièrement les chansons du groupe anglais sur son iPod. Comment le sait-on ? L'ancien leader des États-Unis s'en serait vanté auprès du leader Chris Martin. C'est lui qui vend la mèche lors d'une interview : « J'ai rencontré Barack Obama cet été et la première chose qu'il ma dit dit est: « J'ai vos chansons sur mon iPod ».
Cependant, tout le monde n’est pas aussi fan du groupe. Beyoncé a refusé de collaborer avec le groupe anglais sur un titre surnommé Hook up. La langue bien pendue de Chris Martin nous a confirmé l'anecdote : « De la manière la plus douce possible, elle m'a dit, je t'aime beaucoup, mais ça, c'est affreux ». Voilà qui a le mérite d'être très clair ! La chanteuse a tout de même fait un duo avec Coldplay sur l’album A Head Full of Dreams.
Le secret derrière les lunettes :
Leur leader, Bono, est un monument de la culture britannique ! Il est le seul artiste de l’histoire à avoir été nominé aux Oscars, au Prix Nobel et aux Golden Globes. Rien que ça !
Mais ce n’est pas tout ! En 1987, le groupe U2 se retrouve en couverture du Time magazine. Avant eux, seuls 3 groupes de l’histoire ont pu accéder à un tel hommage : The Beatles, The Band et les Who.
Amateur de rock que vous êtes, vous vous êtes sûrement demandé pourquoi Bono arbore toujours de grosses lunettes de soleil ? Ce n’est pas une question de style, mais une condition médicale qui est à l’origine de cette panoplie. Bono souffre d’un glaucome. Malheureusement, cette maladie dégénérative du nerf optique entraîne une perte progressive de la vision. Les lunettes sont donc une protection pour ses yeux encore plus sensibles au feu des projecteurs...
Des guitares cassées et des moutons dans les prés :
On ne devient pas une rockstar sans casser quelques œufs. Matthew Bellamy, leader du groupe Muse, est le détenteur d’un record qui fait mal au portefeuille : celui du nombre de guitares explosées pendant une même tournée.
Il en a détruit pas moins de 140 au cours de sa tournée mondiale de 2004 : l’Absolution Tour. Cette performance a été remarquée par les juges du Guinness Book des Records. Pour récompenser cette performance explosive, ils le font entrer dans la bible des surhommes en 2010.
Cette soif de destruction de guitares remonte à 2001 sur la tournée pour promouvoir leur deuxième album Origin of Symmetry. Le groupe anglais Muse dépensait environs 165 euros par concert seulement en guitares explose sur le sol ou dans la batterie.
Mais Matthew Bellamy n’est pas aussi enragé que le laisserait croire le sort tragique qu’il réserve à ses guitares. Il retrouve une certaine forme de paix intérieure dans son hobby de berger amateur. Le chanteur et guitariste possède 160 moutons. Il les met même à contribution dans ses créations ! Dans la chanson Guiding Light de l’album The Resistance sorti en 2009, a été partiellement enregistrée dans son champ en compagnie d’un chœur laineux et du clapotis d’une rivière.
Tout est dans le nom :
À l’origine Keane était un cover band portant le nom de Lotus Eaters (mangeur de lotus). Le groupe de reprises jouait régulièrement les morceaux classiques de U2, Oasis et The Beatles. L’arrivée Tom Chaplin en 1997, lance le début des compos et un changement de nom. Le groupe anglais attaque les premières marches vers la gloire en arborant le nom Cherry Keane, inspiré par une amie de la mère de Chaplin... le « Cherry » est finalement tombé et c’est le nom de Keane qui les accompagnera vers la gloire !
Un chanteur très timide :
Comment peut-on jouer devant une foule de 10 000 cris et quand même avoir le trac ? Luke Pritchard donne la réponse avec cette drôle d'anecdote : « Il n’y a pas si longtemps, ma copine se produisait dans un petit pub dans lequel il y avait une scène installée dans le fond. J’assistais à ce concert acoustique et très calme quand elle m’a invité à venir interpréter trois chansons de mon cru. J’étais très nerveux en allant m’exécuter parce que dans le pub, personne ne beuglait ou ne buvait de bière, le public était silencieux. Je me suis dit : mince, il va falloir que je joue très bien ! Je suis habitué aux grandes scènes, c‘est là que je me sens le mieux. »
Dans une interview pour les inrocks Luke Pritchard précise pourquoi il n’aime pas se mettre en scène : « Pour être honnête, je ne suis pas vraiment intéressé par la célébrité. J'aime me dire que mes chansons sont plus connues que moi». Quand nous avons commencé, nous faisions partie d'une grande colo de groupes de rock. Cela reste cool que les gens pensent aux Kooks de cette manière. Mais je ne me suis jamais dit « oh je suis une icône ».
Des tampons dans les oreilles :
En 2002, Up The Bracket, nous fout un coup de poing dans la gorge, ça tombe bien c’est la signification de cette expression anglaise. C’est le premier album des Libertines, jusqu’à la grand inconnu du bataillon. L'entrée en fanfare de Pete Doherty et Carl Barât a surpris la scène et le public britannique. Notamment avec le cinquième titre de l’album, Boys in the Band : « Je me rappelle quand on l'a enregistré. Tout était tellement fort putain, j'ai dû m'enfoncer des tampons dans les oreilles » confie Carl Barât sur son Twitter.
Les fans de rock se rassemblent pour les écouter, et ne font que multiplier leur nombre d’année en année. Et la France n'échappe pas à ce virus. Pete Doherty était l'invité du journal Quotidien le 23 mai 2019. En parlant de virus, il crée la polémique en sortant un mouchoir sur le plateau. Dans un vent de sex drugs and rock n roll les téléspectateurs espéraient qu’il avait eu l'audace de prendre de la cocaïne en direct, pas de chance, ce n'était qu’un vilain rhume.
On leur a craché dessus et ils ont uriné sur d’autres :
L’album d’introduction du groupe dans l’industrie Never Mind the Bollocks, Here’s the Sex Pistols est disponible chez le disquaire depuis 1977, mais il a mis environ dix ans à obtenir le statut de disque d’or aux États-Unis. Pourquoi ?
Cela remonte très certainement à une critique du New Musical Express, un magazine musical hebdomadaire britannique très respecté. Ils ont émis un vive critique de la chanson Anarchy in the UK : « Johnny Rotten chante plat, la chanson est comiquement naïve et le sentiment général est une imitation de troisième zone des Who ». C’est sûrement la raison pour laquelle Johnny Rotten déteste les journalistes autant que le rock : « Le rock est une maladie, une peste, ça fait trop longtemps que ça dure. C’est de l’histoire, ça n'accomplit plus rien (...) on le joue dans les aéroports ! C’est trop une structure, une église, une religion… Les Sex Pistols, ça devait être la fin absolue du rock n roll ! »
Ces anarchistes punk brisent les règles du rock et se font bon nombre d’ennemies comme David Bowie à qui le guitariste Steve Jones aurait volé de l’équipement. En 2005, ils vont encore plus loin dans la provocation : les Sex Pistols posent un lapin lors de la cérémonie d’introduction au Rock and Roll of Fame. Ils ont laissé un communiqué pour Jann Wenner, fondateur de Rolling Stones magazine dans lequel ils avaient écrit : « À côté des Sex Pistols, ce Hall of Fame est une trace de pipi… ».
Tentative d’homicide en live :
Entre Mick Avory et Ray Davies, on peut dire qu’il y avait de l’eau dans le gaz… Le 19 mai 1972, la bulle finit par exploser lors d’un concert donné au Capitol Theatre de Cardiff dans le Pays de Galles. À peine les Kinks terminaient de jouer leur morceau You Really Got Me, que le chanteur et guitariste Ray Davies se mis à insulter de manière virulente le batteur Mick Avory. Pour en rajouter une couche, il commença à défoncer sa batterie à grands coups de pied.
Une bagarre éclata entre les deux hommes sur scène alors qu’ils étaient manifestement très saouls. Le batteur, fou de rage, assène un coup dans le crâne du chanteur avec le pied de sa grosse caisse. La star s'écroule contre le sol en perdant conscience. Terrifié, pensant avoir tué son ami, Mick Avory s’enfuit ! Il part en cavale et finit par être arrêté quelques jours plus tard.
La version officielle donnée à la police sera la suivante : c’était un nouveau jeu de scène. Pour défendre son acolyte, Ray Davies vivant et suturé déclara que les membres du groupe anglais avaient tout orchestré pour le show. Les Kinks resteront ensemble jusqu’en 1984.
Big Brother et Patrick Sebastian :
En écoutant la chanson 2+2=5, vous pourriez croire que les Britanniques enseignent très mal les mathématique. Eh bien vous auriez tort ! Au contraire, le groupe anglais Radiohead est très cultivé. Ce tube de l’album Hail to the Thief sorti en 2003 est une référence littéraire très pertinente. Il est ici question de l’ouvrage 1984 du dystopiste George Orwell. Dans le livre, l'entité d'aliénation Big Brother déconstruit à coup de propagande l'idée que le peuple puisse se faire de la vérité. Entre autres grossièretés, il leur enseigne que 2+2=5. Le jour où un peuple en est convaincu, la perspective de liberté devient nulle.
Dans un registre moins dramatique, Radiohead a une petite french touch dans l’un de ses titres. La chanson Packt Like Sardines in a Crushd Tin Box (serrés comme des sardines dans une boîte) est née dans la ville de Paris. Ses nombreux automobilistes écrasés dans de toutes petites voitures sur les champs Élysée ont choqué plus d’un British. Pour mettre l’accent sur ce sentiment d'écrasement, vous remarquerez qu’il manque des lettres dans le titre.
Mais bon, l’heure est venue de poser la vraie question : qui a eu l'idée en premier ? Patrick Sébastien a-t-il plagié Radiohead ? Les sardines de Patrick Sébastien sont sur les ondes radio depuis 2006, alors que Packt Like Sardines in a Crushd Tin Box existe depuis 2001… Hmm… On veut des explications !
Faire cracher les enceintes, ses poumons et… le public :
Dans les années 70, le leader Joe Strummer connu pour ses paroles Should I Stay or Should I Go, a chopé une hépatite. La cause, une célèbre pratique sur la scène punk britannique. Lors des concerts no futur, les stars pratiquaient le « gobbing ». C’est aussi simple que répugnant, le public devait cracher sur les artistes pour exprimer leur plaisir. Il faut croire que les Clash étaient très bons...
Il n’en demeurait pas moins l’une de ces stars immortelles du rock, dont on se surprenait à découvrir qu’ils célébraient à nouveau leur anniversaire chaque année tant leur rythme de vie était autodestructeur. Au début des années 80, Joe Strummer participait à deux marathons, celui de Londres et celui de Paris. Selon ses dires, son régime de champion était composé de 10 pintes de bière la veille de la course. La vie finira par avoir raison de lui en 2002.
Littérature française et prostituée :
Le romantisme à la française a encore frappé l’imagination des paroliers britanniques ! Quand Sting écrit Roxanne en 1977, il s’inspire d’une œuvre bien connue des bacheliers. Il s’agit de l’amour impossible de Cyrano de Bergerac pour Roxane.
Il remet cette histoire au goût du jour, Roxanne gagne un « n » et devient une prostituée du quartier rouge d’Amsterdam. L’histoire parle d’un homme qui tombe désespérément amoureux d’une prostituée et qui lui supplie « d'arrêter de faire le trottoir pour gagner sa vie ». Ça reste la magnifique histoire d’un amour impossible ! Peut-être vous y repenserez avant de la scander dans un bar une fois la troisième pinte passée ?
Une réorientation professionnelle réussie :
En voilà une carrière musicale qui commence tardivement. À 27 ans, Mark Knopfler, leader du groupe anglais Dire Straits, abandonne le journalisme pour le rock. Comme quoi, il n’est jamais trop tard !
Le nom du groupe Dire Straits signifie « la dèche ». Il s’inspire des nombreuses années de galère avant la gloire du hall of fame. Et si Mark Knopfler était honnête, il vous dirait qu’il ne s’y attendait pas du tout. Car c’est un ami qui a sournoisement diffusé l’un de leurs premiers morceaux sur les ondes de la BBC. Avant même que le reste du groupe n’en soit informé, les producteurs frappaient déjà à leur porte.
Nous sommes à l'époque du disco et à la première heure du punk, mais le blues rock de Dire Strait défonce tout de même la porte de tous les pubs des îles britanniques. Et la chanson Sultan Of Swing qui s’inspire d’un vrai groupe de jazz portant ce nom, parvient aux oreilles du monde.
C’est l’histoire d’un cauchemar :
La chanson Lullaby, issue de l’album Disintegration distribuée en 1989, est inspirée d’un cauchemar de Robert Smith. Une histoire nocturne récurrente qui l’a hanté toute son enfance. Ça ne va pas plaire aux arachnophobes, car il s‘agit de se faire dévorer par une araignée géante…
Si on creuse pour en trouver un sens plus profond, elle parle de la peur du sommeil. Certaines personnes tremble à l'idée de devoir fermer les yeux par peur de devoir reprendre le combat avec leurs propres démons qui les habitent.
Durant cette période d'innocence, Robert Smith n’a pas pu compter sur le réconfort de son père. Il le rejoignait dans sa chambre avec des berceuses terrifiantes : « Il les inventait toujours. Il y avait des fins horribles. Ça ressemblait à dors petit bébé ou tu ne te réveilleras pas » a-t-il déclaré. De quoi sombrer dans le gothique.
Tout un cinéma :
L’album The Dark Side of the Moon est sorti en 1973 et il a été l’album le plus vendu au monde avant de se faire détrôner par Michael Jackson. Plus de 50 millions d’exemplaires ont été distribués ! À cette époque tout le monde avait une personne dans son entourage qui en possédait une copie. Cet album, c’est leur entrée fracassante sur le marché américain, dans le hall of fame du rock et dans la légende ! Étonnamment les Pink Floyd n’ont été qu’une seule fois top 1 des ventes de singles aux États-Unis. C’était avec la chanson « Another Brick in the Wall Pt II » de l’album The Wall.
Les recettes de Dark Side of The Moon ont financé une partie de la célèbre comédie Monty Python and the Holy Grail. Les Pink Floyd était de grands fans du travail accompli par les comédiens, alors ils ont rajouté 10% au budget initial du film, soit 200 000 £.
Une chanson mystique :
Un monument du rock ! Au début du millénaire Stairway to Heaven a été joué plus de 3 millions de fois à la radio ! Si vous ajoutez à cela les 8 minutes de ce chef d’œuvre, ça vous fait plus de 46 ans de Led Zeppelin ininterrompu sur nos ondes. Pourtant à sa sortie le titre était très critique. Lester Bangs grand critique du rock l'a décrite comme une « bouillie indigeste ».
C’est vrai qu’aujourd’hui encore, on peine à trouver le sens des paroles. Une sorte de voyage spirituel vécu par une femme du 19e siècle à l’autre bout du monde dans un contre fantaisie jusqu'à l’apocalypse post solo de Jimmy Page donnant sur une voix terrifiante… Comme si au sommet des escaliers pour le paradis, on trébuche tout droit en enfer !
Queen détient le record absolu du nombre de semaines confortablement installé dans le classement des meilleures ventes d’albums au Royaume-Uni. 1322 semaines pour être exact, soit 26 ans d'affilée ! Et voici l’une de mes anecdotes préférées sur Queen et son ancien leader iconique :
Une véritable princesse :
C’est une histoire qui a fait couler de l’encre et qui choque les Anglais les plus conservateurs. Un soir Freddie Mercury est sorti dans un club gay, rien de surprenant jusqu'ici, même s’il n’a jamais ouvertement parlé de sa sexualité. Cependant, ce soir-là, il était en compagnie de la Princesse Diana ! Pour ne pas se faire repérer par les paparazzi, la membre de la famille royale s’était déguisée en homme. Un camouflage réussi, car personne ne l’a reconnue.
Freddie Mercury, avait une relation très particulière avec les femmes, il disait d’elles : « les femmes sont comme la peinture moderne. Vous ne pouvez pas les apprécier si vous essayez de les comprendre »… Le chanteur de Queen sait de quoi il parle, il a eu une longue relation amoureuse avec la dénommée Mary Austin. L’histoire s’est terminée le jour où Freddy a rencontré un homme d’Elektra Records, Jim Hutton.
Ah non, je n’allai pas mettre Wonderwall, on ne l’a que trop entendue :
La chanson Don’t Look Back in Anger est aussi un chef d’œuvre offert par le groupe anglais ! Le titre est issu de l’album (What’s the Story) Morning Glory? sorti en 1995. On y retrouve plusieurs paroles chipées une série documentaire appelée les Lost Lennon Tapes, diffusée à la radio dans les années 80. Le groupe s’inspire des rares enregistrements laissés derrière par le défunt John Lennon. Cette phrase par exemple : « I started a revolution from my bed » (j’ai commencé une révolution dans mon lit). Et ce n’est pas la première fois qu’ils sont accusés de plagiat. Stevie Wonder et Coca Cola ont demandé à être rémunérés pour leurs idées devenues des contributions. Pas bien Oasis…
Mais l’inspiration est tout de même au rendez-vous. Noel Gallagher est à l’origine des meilleures chansons d’Oasis et il les composait avant de se coucher. En 1995, il déclare « J’écris une chanson avant d’aller au lit. Je n’ai pas de paroles, juste une mélodie. Si je peux m’en rappeler le matin, alors je sais que c’est bon. J’ai fait comme ça avec Don’t Look Back in Anger et presque toutes les chansons de Definitely Maybe. Quand je me réveille, je me rappelle des chansons accord par accord. Je connais les voyelles et les syllabes que je vais utiliser ».
Encore et toujours :
En 1975, Mick Jagger l’avait juré dans People Magazine : «Plutôt être mort que chanter (I Can’t get no) Satisfaction à quarante-cinq ans.» Mensonge ! Aujourd’hui il la chante encore et toujours et pour ça ses fans lui disent merci ! Si vous avez la chance de les voir en concerts cette année ou la prochaine, elle fera très certainement partie de la playlist live.
Comme beaucoup d’œuvres, la mélodie de (I Can’t get no) Satisfaction est apparue à Keith Richards dans rêve une douce soirée du printemps de 1965. Il bondit hors de son lit, se saisit de sa guitare et enregistre le riff avant de retourner vers le monde des rêves. (I Can’t Get No) Satisfaction est l’un des deux premiers tubes des Rolling Stones à atteindre la première place dans les classements.
Que dire sur les Beatles qui n’ait pas déjà été dit ? Ah oui tiens, voilà :
En Californie, en 1969, un dénommé Timothy Leary, psychologue et écrivain américain connu pour son solide plaidoyer en faveur des drogues psychédéliques, se lance dans une campagne politique pour devenir gouverneur. Cet amateur de LSD a en face de lui le célèbre Ronald Reagan, aussi célèbre pour son mandat que sa guerre sans merci contre les drogues. Bref, on s'égare !
Timothy Leary passe commande à John Lennon d’une chanson à l’image du parti et de son slogan « Come together, Join the party » homonyme de rejoindre la fête et le parti politique. Cependant, la course s'arrête quand Reagan le fait coffrer pour possession de drogue.
Les Beatles recyclent cette musique et en font un classique à l’image du groupe anglais, car chaque couplet est chanté par un membre du groupe !
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