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En savoir plus sur nos cookiesC'est dans le coeur des explorateur que se trouve les plus belles chansons...
Dès le XIe siècle, les Basques étaient des baleiniers, des constructeurs de navires, des marins, des explorateurs et des missionnaires qui naviguaient dans les eaux océaniques jusqu'à Terre-Neuve et en Amérique du Sud. Les Basques ont construit et piloté la flotte de Christophe Colomb et achevé la tentative malheureuse de Magellan de faire le tour du monde. Un peuple plein d'histoire, qui a décidé de les raconter en chant.
Il faut rétablir une vérité et attention, ça va faire mal au sujet : Dans toutes les festivités et les arènes de bayonnes, tout le monde chante le "Vino Griego", que l'on croit être une chanson basque, Mais c'est à Udo Jurgens, un Austro-Suisse que l'on doit "La Peña baiona" qui est devenue l'hymne de Bayonne club de rugby et l'hymne du festival.
Cette mélodie a fait son apparition dans les travées du stade Jean Dauger de Bayonne, chantée par les membres de la Peña Baiona, association créée en 2002.
Très vite, des paroles en français ont été ajoutées, écrites par Dominique Herlax, rapidement adoptées par les supporters bayonnais. Une chanson devenue incontournable des fêtes populaires
Aussi appelé le « Vino Griego » en basque. Pour fêter les 100 ans de la création de l'Aviron Bayonnais, le déjà bien connu Vino Griego est traduit en basque : il s'agit de Jean-Claude Iriart, à l'époque trésorier de la section rugby amateur de l'Aviron Bayonnais, qui compose les paroles inédites, qui louent la bravoure des joueurs et la ferveur des supporters.
En décembre 1974, le « Socrate Basque », Bittor Kapanaga et Gontzal Mendibil sont ensemble dans une ferme à Olaeta, tout près d'Otxandio. Ils parlent de la culture et de la politique basques. Pour Bittor, un combattant infatigable pour la préservation de la plus ancienne langue d'Europe, le et d'y contribuer et de l'enrichir et toujours plus.
Bittor Kapanaga avec son talent et sa plume et Mendibil avec la guitare, ont donc commencé à composer la chanson Bagare.
Le barde de Zeanuri était impliqué dans la cadence musicale qu'il ressentait dans chaque Bagare, Bagera, bagire, bagara…. différentes façons de dire que "nous sommes déjà" des territoires qui composent Euskal Herria, cette chanson mythique qui est entrée dans les annales de l'histoire des chants basques.
Ni l'un ni l'autre n'aurait imaginé sa signification et sa transformation en une chant basque qui ressemble aujourd'hui presque à un hymne.
Le 31 juillet 1975, Gontzal Mendibil chante cette chanson dans les grottes de Mairulogorreta, souterraines et c'est un succès. Les milliers de personnes rassemblées là ont chanté la chanson pour la première fois.
L'album a été enregistré avec Xeberri, en duo, en novembre 1975, à Madrid. Avant de l'enregistrer, les gens le chantaient et le fredonnaient dans les kantaldis qu'ils offraient durant l'été dans les différentes localités d'Euskal Herria. Aujourd'hui, après 43 ans, il est plus que jamais d'actualité et ce sont les gens qui le chantent et c'est le plus grand des succès.
Il n'y a pas de basque qui se respecte qui ne connaît pas le célèbre chant basque « Txoria Txori », ce serait même un sacrilège !
Mais pour le reste du pays, c'est une grande inconnue. C'est un des mystères de la musique, certains hymnes immortels ne dépasseront jamais certaines frontières. Et pourtant, toute musique doit être un objet de connaissance, et celle-ci ne doit pas être ignorée.
C'est une histoire très spéciale qui fait partie des annales de l'histoire, non seulement du Pays basque, mais de tout un pays, comme symbole de l'oppression.
Au cours des 30 dernières années de l'histoire, "Txoria, txori" (l'oiseau est un oiseau) a eu un grand rôle dans la culture basque puisque Mikel Laboa l'a fait connaître en 1974 sur l'album Bat-Hiru.
Mais cette œuvre trouve son origine en 1957, lorsqu'elle est née sous forme de poème aux mains de Joxean Artze, poète, écrivain et musicien basque et figure centrale de la littérature basque ; qui en 1966 a créé, avec Mikel Laboa, Xabier Lete, Benito Lertxundi et Lourdes Iriondo, le groupe Ez Dok Amairu dans le but de protéger la culture basque, si persécutée par la dictature.
Le romantisme de ce beau chant basque promeut un amour qui tend à lier la personne que nous aimons et à en faire un bien, une appartenance. Et dans ce cas, il symbolise cette possessivité par un oiseau, dont le narrateur envisage de couper les ailes pour qu'il soit le sien et ne puisse ainsi s'échapper. Cependant, dans la réflexion finale du poème, le narrateur est conscient qu'ainsi il ne serait plus un oiseau, et que ce qu'il aime, c'est précisément l'oiseau.
Une belle morale pour clôturer cet article : la liberté est une essence humaine, mais à trop vouloir la posséder on finit parfois par lui faire perdre tout son sens.
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