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En savoir plus sur nos cookiesStolt signifie transparence en hébreux. C’est sous ce pseudonyme que se cache l’artiste qu’il lui permet d’exprimer sans crainte et sans gêne son talent de chanteur et performeur. Derrière cet alter-ego de Stolt, se cache un contrôleur de qualité dans la mécanique de profession métier qu’il exerce dans l’énergie.
Stolt : « Je ne savais pas chanter avant mes 23 ans »
Celui qui a appris à marcher à 11 mois, et à danser à 15 mois, à baigner dans un univers musical depuis sa tendre enfance. Il a été bercé par la musique motown, soul jazz, blues, « j’aime le groove, cette musique me parle ».
Il fut cependant heurté par un problème significatif aux hommes : la puberté. À 8 ans seulement, on lui conseille de ne pas prendre de cours de chant à cause de ce fléau chez les garçons : la mutation de la voix à la puberté. Un enfant avec des problèmes d’adulte finalement. Déterminé, il ne lâche pas son rêve de devenir musicien. Il apprend en parallèle la guitare, le piano, commence à écrire ses premiers poèmes. La musique rythme son adolescence.
Stolt : « J’ai passé énormément de temps avant de comprendre ma voix. Je ne savais pas chanter avant mes 23 ans », et pourtant celui qui a débuté la saison a reçu une standing ovation lors de sa prestation par l’ensemble du jury de The Voice. Belle revanche !
Un soir, au Petit Journal Montparnasse, à l'âge de 17 ans, il rencontra le guitariste de Serge Lama, Philippe Hervouët, qui, en l'écoutant chanter, lui dira ces quelques mots qui résonneront à tout jamais dans son esprit : « Ne lâche jamais ça » (en parlant de la musique). Très jeune, un grand musicien, avec quelques notes et très peu d’expérience, avait déjà repéré son don inné pour la musique. La classe !
La musique lui a donné une discipline. Elle représente un véritable exutoire, une thérapie : « Je lui dois la vie, j’ai une dette envers elle. Il faut que je lui donne du temps, de la sueur, de l’énergie, car cette dette ne sera jamais soldée. Tout ce que j’ai construit, c’est grâce à elle ».
Après un premier repérage quelques années auparavant avorté par la signature d’un contrat d’édition, il a envoyé une candidature spontanée. Celle-ci lui a donc permis d'intégrer le casting 5 étoiles de The Voice 2024.
Stolt : « Bruno Berberes porte une attention à chaque voix » (directeur de casting pour l’émission The Voice)
Stolt : « Une forme d’espoir après la douleur »
Le titre James Brown fait écho avec son histoire personnelle. Cette chanson est devenue un hymne à l’émancipation féminine et aborde des thèmes tels que l’inégalité des sexes. Par son interprétation poignante qui l’emmènera vers les battles, Stolt rend hommage aux deux femmes de sa vie : sa mère et sa grand-mère qui n’ont eu de cesse de se battre contre les embuches de la vie.
Alors que tous les sièges se retournent, que les jurés se battent les uns contre les autres pour essayer de convaincre notre musicien de rejoindre leur équipe, c'est tout naturellement qu'il se tourne vers Zazie pour poursuivre l’aventure.
Il se dit être un véritable musicien guidé par son meilleur instrument : son cerveau.
Il compose essentiellement en anglais mais rédige ses poèmes en français. Sa seule stratégie : transmettre son art, transmettre ses émotions.
Stolt : « Est-ce que ça plaira , est-ce que je ne fais pas ça pour mon plaisir coupable ? » L'avenir nous le dira.
Linda Martell (artiste country américaine) philosophait déjà réfléchissait déjà à la difficulté de définir clairement les genres musicaux, tant ils peuvent être flous : « Les genres sont des concepts étranges, n'est-ce pas ? (...) En théorie, leur définition est simple et compréhensible. Mais dans la pratique, certains peuvent se sentir limités ». Dans quels genres musicaux Stolt se retrouvent ? Vous savez quoi ? Il n’en a lui-même aucune idée.
Il est finalement le mélange de ses expériences, de ses ressenties, de son mood, de ses envies du moment. Il part de toutes ses influences pop, rap, blues, sur lesquelles il écrit ses ressenties pour arriver à un résultat qui lui est propre.
Il reste conscient que pour atteindre ses auditeurs potentiels, il doit se ranger dans un cadre précis. Il a alors choisi l’alternative pop. La dure loi des algorithmes qui fige les artistes dans des cases.
Stolt : « La musique ça se vie »
Il a fait un tour d’Europe en 2014, où il a joué dans toutes les capitales. Il écume la ville de Paris dans les opens mic, les festivals, petits concerts en quête de vivre des expériences musicales enrichissantes et uniques.
Stolt : « J’adore la scène, mais je n’ai pas eu l’occasion d’en faire, dans les conditions que j’aimerai »
Pour profiter pleinement du talent et de l'énergie de Stolt, évitez les grosses salles de spectacle. L’artiste est friand d’événement convivial et intimiste. Le concert dont il garde le meilleur souvenir s'est déroulé lors de la cérémonie de remise de prix d'un concours de courts métrages, dans un studio de musique, accompagné par un pianiste classique devant seulement 44 personnes.
Une résidence près des montagnes, où il se consacre à la création de sa musique, de son art. Son désir est de transmettre des émotions à ceux qui s'y reconnaissent.
Un autre de ses rêves est de serrer la main de Stevie Wonder et de lui dire : « Merci pour votre travail, car vous inspirez des milliers de personnes dans le monde ». C'est son optimisme inébranlable, sa qualité d'artiste et surtout son génie, qui inspire aujourd'hui Stolt.
Après avoir enchaîné les succès depuis le début de son aventure, l'épreuve des cross-battles lui sera fatale. Le protégé de Zazie n'a malheureusement pas conquis le cœur du public lors du duel qui l'opposait à Adnaé ce samedi 27 avril. L'aventure ne s'arrête pas là. Ce qui est sûr, c'est qu'on n'a pas fini d'entendre la voix rock de notre poète. Tombé sous le charme de son talent unique ? Vous pouvez retrouver son EP « Sword » sur toutes les plateformes de streaming.
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