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En savoir plus sur nos cookiesL’idée d’appeler l’endroit la Souris Verte vient du neveu du patron, mais aussi, du propre aveu de Youcef, de son physique rappelant celui d’un certains Alfredo Linguini, cuisto malgré lui dans Ratatouille. Cuisto, Youcef l’a été pendant 12 ans avant de se lancer dans son projet : « faire la cuisine c’est comme faire l’amour, il faut du temps ! ». Fou de musique en tout genre lorsqu’il s’agit de mettre l’ambiance avec une animation musicale de bar, adepte des produits frais et définitivement figure emblématique du quartier ! On vous laisse découvrir le personnage et ses goûts ! ",
LKB: Tu as ouvert La Souris Verte en 2012, la musique a-t-elle eu sa place immédiatement ?
Y: Effectivement, un mois après l’ouverture, j’ai accueilli un groupe de rock, et à mon sens ça a été la véritable naissance de La Souris Verte, en musique, en famille !
LKB: Tu te dis très ouvert musicalement mais quel genre de musique a sa place ici ?
Y: Le Funk, le dico, le rock, le jazz manouche et l’électro swing ont ma préférence. Ça cadre mieux avec le lieu et c’est agréable pour l’oreille tout en passant un moment convivial entre amis. Mais quel que soit le style musical, pour moi l’essentiel est de réussir à toucher les clients, à les émouvoir.
LKB: Concernant la logistique quel type de groupe peux tu accueillir ?
Y: Des groupes de 3-4 personnes, pour les groupe de rock il y a même la possibilité d’avoir une batterie. Quand on aime la musique il faut lui faire une place, tant au plan physique que sensorielle !
LKB: Peux-tu nous faire partager le moment le plus dingue depuis la création de la Souris Verte ?
Y: La fête de la musique 2017 (photo ci-dessus avec les Wør Pigs) fait partie de ces soirées qui ont façonnées l’histoire de la Souris. On a eu plusieurs groupes et très rapidement une foule énorme dans le bar et devant, dans la rue. On a dû trouver de quoi faire des barrières de sécurité pour contenir tout le monde, la rue était bloquée par le monde, c’était comme si tout Montmartre c’était donné rendez-vous chez nous, alors que les gens avaient vraiment tendance à aller aux Abbesses par le passé, aujourd’hui la rue marcadet est devenue un vrai lieu de sortie, un peu moins touristique, un peu plus authentique et beaucoup plus sympathique. On a un beau slogan la, j’aurai dû travailler dans la pub (rire).
LKB: Quid de la clientèle ?
Y: Ici c’est un village, toujours dans l’esprit de Montmartre, il y a beaucoup d’habitués, les gens se connaissent, les gens reviennent, et aussi pas mal de touriste finalement, des touristes qui veulent sortir dans les mêmes endroits que les parisiens ! J’ai eu pour objectif de faire un bar qui s’adapte à sa clientèle, qui se construit sur l’identité du client. Et c’est aussi l’une des raisons qui me pousse à faire de plus en plus de concert, dans ce quartier les gens ont une véritable fibre artistique.
LKB: Et pour répondre à cette demande, tu trouves facilement des musiciens ?
Y: C’est parfois très compliqué, la démarche peut être longue, se mettre d’accord, bien se comprendre etc. A chaque fois ça se faisait essentiellement par de la bouche à oreille mais ce n’est pas évident, t’as des types qui te laissent un CD, d’autre une carte de visite, enfin bref le jour où je recherche un groupe en général je ne retrouve plus rien.
LKB: Il paraît que tu as une histoire spéciale avec l’équipe Linkaband
Y: On a une histoire assez spéciale avec Linkaband, je connais les trois fondateurs depuis plusieurs années, ils ont fait leur lancement ici, leurs premiers concerts ici. J’adore leur concept et je pense qu’ils ont un bel avenir devant eux mais c’est surtout des copains et si vous venez boire un verre ici le vendredi soir, vous les croiserez très certainement avec une Pietra, en terrasse s’il fait beau ou au comptoir à papoter avec nous !
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