saint lazare

e premier destin de ma vie est lancé, je vais côtoyer sur les terrains de tennis, Guy Forger, Cédric Pioline, Henry Leconte, Thierry Champion et toute une grande  génération de joueurs…  
Et la musique alors ?? elle me manque terriblement, j’attends le soir très tard voir en plein cœur de  la nuit que  les pianos des pianos  bars  des hôtels dans lesquels j’atterris pendant  mes tournois sans fin se libèrent  pour me replonger dans ma passion secrète.  
Et puis toutes les choses ont une fin !!  J’ai eu beaucoup de chance  de vivre cette formidable aventure. Place à la prochaine ! Fin du premier chapitre…   
 
J’avais repéré un piano quart de queue chez un gamin (tu connais bien ce petit garçon ;-)) que je venais chercher pour lui donner des cours de tennis plusieurs fois par semaine… Ce piano deviendra une sorte de résilience,  la maman du petit garçon qui un jour m’entendit chanter  me recommanda à des gens, je fis la connaissance du  producteur d’Indochine qui  me prit rapidement sous sa coupe. Il m’aida à jeter un regard nouveau sur  ma manière de composer  et sur l’importance  des textes lorsqu’on s’exprime en Français. Il m’apprit donc  à faire le deuil des belles inspirations systématiques des mélodies  anglo-saxonnes, (Radio Head, U2, David Bowie, Queen, les Clash, évidemment Led Zeppelin  etc… pour le côté Anglais, du côté américain les incontournables Doors, Bruce Springsteen, Bob Dylan, Simon and Garfunkel etc…)  
Je fus en vérité particulièrement réceptif