Noémie Ochoa

Enfant, c’est en entendant l’Appassionata qu’elle décide de devenir pianiste. Elle ressent un profond respect pour les compositeurs allemands et cherche à décoder leur langage. Elle se consacre à son rôle d’interprète et souhaite partager cette musique avec tous les publics. De 10 à 14 ans, elle bénéficie de cours particuliers avec H. Meuli, lui-même élève de M. Donska. Après un passage au conservatoire de Poitiers puis d’Angoulême, âgé de 23 ans, elle rencontre C. Katsaris avec qui elle travaille pendant quatre ans. Par la suite, elle est conseillée et soutenue dans le lancement de sa carrière par I. Illic pendant un an. À cette période elle débute les concerts. Elle fait alors une rencontre qui sera cruciale pour sa trajectoire : le concertiste Irakly Avaliani. Elle découvre avec lui un tout autre rapport à la technique pianistique avec l’enseignement Marie Jaëll. C’est une période de recherche et d’étude de neuf ans qui s’offre à elle pendant laquelle, elle se forme aussi à l’harmonie avec un des grands spécialistes de notre époque, J-L Fabre. Elle approfondit parallèlement l’étude de l’enseignement Marie Jaëll avec un cursus d’anthropologie musicale sous la direction de Denis Laborde à l’Ehess, à la suite duquel elle publie son ouvrage : Marie Jaëll Le toucher pianistique. Avec ce parcours singulier Noémie Ochoa a acquis une assise technique et artistique lui permet de répondre à son premier objectif : transmettre le message des compositeurs.