PLASTIC VINCENT

Plastic Vincent se définit comme un protest clown ! Si les racines évidentes de ses saillies peuvent se trouver chez Renaud, Brassens, etc… Il cite volontiers Coluche comme principale source d’inspiration. Sa rébellion se chante avec une tenue de clown, son costume de scène tout en skaï et paillettes est là pour le rappeler.
Plastic Vincent aime à tirer sur les conventions. Bien sûr, il y a son hymne à la chourre, « Les Magasins », tube des open mic parisiens repris en chœur par tous les publics dès le premier refrain de la première écoute.
Mais toutes les conventions sont visées, y compris les saints tabous de certains rangs de la rébellion. L’écologie est passée à la moulinette cynique et très no futur du titre « On va tous crever », véritable invitation à une apocalypse festive.
Pour Plastic Vincent, on peut tout dire, et on doit le dire fort. Le mauvais goût et la provocation sont assumés, dans la droite lignée de l’humour Charlie. Dans « Le Corbeau et le Crevard », son aveu du meurtre du petit Grégory dévoile en fait une critique des médias. De même la chanson « Nique ta sœur » apparaitra peut-être à certains ou certaines comme un titre sexiste. Il la revendique lui comme un hymne féministe sur « le droit des femmes à disposer de leur cul, en dépit de tous les patriarcats. »
Plastic Vincent se produit depuis des années dans les bars, open mics de la capitale, et investit parfois les quais de la Seine à l’improviste.